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Nepal avril 2002
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Quelques mots qui expriment mon voyage, un grand plein d'émotions et d'images :

quitter mon domicile en se disant « peut-être je ne reviens pas vivant »,
la luminosité intense du soleil,
le sourire des népalais,
se rappeler des tibétains oppressés et massacrés par les chinois,
difficile,
grandiose,
belles montagnes,
apprécier le toit d’un lodge lorsqu’il pleut,
vallées escarpées,
monter, descendre, peu de plat,
avoir des gestes brusques et un peu bœuf dans la tente la nuit quand il faut aller pisser dans le froid,
boire, avaler, ingurgiter du thé pour boire et s’hydrater,
à la longue, un peu saturé de la tente,
se réveiller en apnée en pleine nuit et étouffer,
descendre presque en courant du sommet comme un zombie dans la neige,
être limite halluciné et avoir l’impression de se voir marcher, en spectateur de son corps,
l'ambiance vraiment sympa de Kathmandou, de Bhaktapur,
faire fondre de la neige pour faire de la soupe,
pester contre la pluie, la neige,
la puissance des porteurs, avec le chargement dans les pentes escarpées, chaussés de tongs,
avancer dans le brouillard à couper au couteau,
avancer sous la neige,
serrer son baudrier et boucler ses crampons le matin de l’assaut, s’encorder et partir à la lueur des lampes frontales : si tout va bien, dans quelques heures on sera au sommet,
entendre le bruit des flocons et attendre la fin de la neige sous la tente,
se lever face aux géants de la terre et voir « en vrai » l'Everest, des sommets de plus de 8000,
le bivouac à 5700 dans la neige,
dormir par -20°C,
aller baisser culotte sous la neige ou par –20 °C,
puer à force de ne pas se laver,
le contraste entre le soleil et le froid glacial lorsque le soleil se cache,
me déshydrater et me sentir fatigué,
pas de short, rarement en tee-shirt, toujours du vent et de la fraîcheur,
ne penser qu'à aller jusqu'au sommet,
recevoir avec cérémonial la traditionnelle kata,
baragouiner en népalais,
marcher sous la neige dans le brouillard en regardant le bout de ses chaussures pour ne pas perdre la piste sur le glacier,
se motiver,
apprendre sur soi,
dépasser mes limites, aller « plus loin »,
passer la barre des 6000 avec le cœur qui s'emballe,
battre mon record personnel d’altitude,
et surtout savourer le plaisir de réussir un objectif...
en 1 mot : magique !